La série de peintures regroupées sous l’appellation Paysages du corps m’a tenue quelques années dans un mouvement de découverte de l’importance du corps du peintre dans le geste de peindre.
Les correspondances avec l’expérience du rapport à l’espace dans la danse ont irrigué cette recherche.
Les pinceaux en mouvement permettent l’apparition d’un espace paysage, qui lui-même offrirait peut-être la possibilité de l’apparition d’un corps…
Dans mon travail actuel restent des paysages cartographies balayés par les vents, traversés de courants.
Plusieurs temps cohabitent dans un même espace, plusieurs états de séparation entre les terres et les eaux.
Des éléments enfouis apparaitraient au regard alors que des éléments de surface auraient disparu.
Les étapes de travail superposent différents maillages.
Les textes / textures se posent les derniers comme la pensée émerge de l’expérience.